Le nouveau gouvernement espagnol

Après dix mois de paralysie, et deux élections dont il est sorti perdant et divisé, le PSOE va laisser la droite diriger le pays.

À Madrid Le blocage politique qui immobilise l'Espagne depuis dix mois est en passe d'être résolu au prix d'une autre crise: celle du Parti socialiste (PSOE). Après l'étalage de ses divisions et le départ de son secrétaire général, Pedro Sanchez, le PSOE a décidé, ce dimanche, d'éviter la tenue de nouvelles élections législatives, qui auraient été les troisièmes en un an. Son comité fédéral, qui réunit quelque 300 dirigeants, demande aux députés socialistes de garantir un nouveau mandat de Mariano Rajoy en s'abstenant lors d'une prochaine session d'investiture, qui doit avoir lieu avant le 1er novembre. Les voix favorables du Parti populaire et de Ciudadanos seraient alors majoritaires au Parlement.